Diagnostic environnemental de l’industrie du cinéma

Nous devrions tous y penser, mais saviez-vous que l’industrie du film produit 283 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions de 62 000 voitures ? C’est saisissant, n’est-ce pas ? Salles obscures, tournages ultra-énergivores, déplacements excessifs… l’empreinte carbone du cinéma est considérable. Cependant, l’industrie cinématographique ne reste pas sans réagir.

Les initiatives écologiques prises par l’industrie cinématographique

Diverses initiatives écologiques ont germé ces dernières années. Des studios de production misent désormais sur le green tournage, réduisant l’utilisation de matériaux néfastes pour l’environnement et limitant les déplacements grâce à l’utilisation des effets spéciaux. D’autres, mettent en place des actions pour compenser leurs émissions carbone comme la plantation d’arbres. En outre, de nombreux festivals de films engagés pour l’environnement ont vu le jour et ont pour vocation de sensibiliser le grand public à travée des œuvres cinématographiques sur les problématiques écologiques.

Comment le cinéma sensibilise le public à la cause environnementale ?

Certains réalisateurs ont aussi décidé de se faire les porte-parole de la planète à travers leur œuvre. On pense évidemment à des films comme « Le jour d’après », « Avatar » ou encore des documentaires percutants comme « Une vérité qui dérange ». Ces films ne se contentent pas de dépeindre une réalité effrayante : ils invitent à agir. Ainsi, le septième art se transforme en véritable outil de sensibilisation à la cause environnementale.

Côté spectateur, nous avons aussi notre rôle à jouer. Optons pour les salles de cinéma proches de chez nous, limitons nos déplacements, évitons les déchets superflus lors de nos séances popcorn. En tant que journaliste, je vous encourage aussi à vous intéresser aux festivals de films engagés pour l’environnement…

Pour conclure, si le cinéma se mobilise, nous aussi, spectateurs et amateurs du septième art, avons notre carte à jouer dans cette lutte contre le changement climatique.

Pour finir, il serait salutaire de rappeler que le cinéma a déjà surpris par sa capacité à se réinventer sans cesse, aussi bien sur le plan technique qu’artistique. Désormais, c’est au tour de l’engagement environnemental de s’imposer. L’essor d’initiatives écologiques au sein de l’industrie témoigne d’une prise de conscience croissante à laquelle spectateurs et professionnels contribuent. Encore faut-il transformer ces belles initiatives en actions concrètes et pérennes.